Algorithmes, nouveaux maîtres à penser
Il s’agit d’utiliser des algorithmes, des procédures numériques bien déterminées et rapides, pour mimer des procédures automatiques d’association à l’œuvre dans nos cerveaux. En particulier, un des enjeux est de quantifier la certitude ou l’incertitude d’un résultat comme cela est courant en sciences. Or, cela nous interpelle vis-à-vis de nos décisions humaines : savons-nous évaluer nos incertitudes ? Errare humanum est, Perseverare diabolicum (L’erreur est humaine, persévérer est diabolique) : la sentence est acceptable quand une décision, du fait d’une erreur d’analyse, s’avère peu judicieuse, mais l’est-elle encore quand cette erreur provient d’une machine qui propose une décision basée sur des probabilités ? Cette question invite à construire des algorithmes qui apprennent de leurs erreurs, mieux que les hommes ne savent le faire.
Les boussoles de la modernité au service de l’intérêt général
L’aménagement de nos villes doit aussi pouvoir bénéficier de cet élan et de ces progrès. Est-il possible de découvrir les causes du sentiment de bien vivre dans sa ville ou au contraire, peut-on trouver des facteurs cachés qui engendrent la pauvreté, la violence dans nos sociétés pour les combattre ? Plutôt que de fonctionner à l’intuition ou au doigt mouillé, ces outils intelligents doivent permettre à nos sociétés (et à leurs décideurs) d’améliorer le sort de chacun dans l’intérêt de tous, et les partenaires publics de l’Agence ne doivent pas laisser aux seuls appétits commerciaux l’avantage de la modernité, dès lors qu’elle concerne l’intérêt collectif.
La santé, l’environnement et l’énergie sont au cœur de nos politiques publiques et nous devons utiliser au mieux toutes nos connaissances et nos facultés d’analyse critique pour servir les habitants du territoire, à partir de leurs besoins et usages. À nous d’être intelligents dans l’utilisation de l’intelligence artificielle !